Mots-clés
cabalgata, Cheval, Cordillère des Andes, Organisation, randonnée, voyage
Nous avions prévu depuis longtemps de faire une sortie à cheval avec Nadine. Comme Malik arrivait, tout se goupillait parfaitement pour ce w-e (oui, c’est lundi-mardi, mais pour nous c’est le w-e). On avait peur qu’il soit un peu tard pour partir dans la cordillère, mais comme il n’a pas encore neigé à cet endroit, il n’y avait pas de problème pour y aller à cheval.
Nous avons quitté San Rafael tôt le lundi matin, direction El Sosneado. Nous nous arrêtons à la station service acheter jambon et fromage que nous avons laissé dans le frigo à San Rafael. Ça commence bien…Nous sommes en retard sur l’horaire, mais nous prenons rapidement quelques photos de la vallée qui se réveille.
Le temps de faire connaissance avec Osvaldo qui va nous accompagner et de charger les mules, et nous partons pour la Laguna del Atuel.
Le but aurait été de monter jusqu’aux termas de azufre mais on s’est vite rendus compte que l’on n’aurait pas le temps d’y aller. Il faut 3 jours minimum, et nous n’avons que 2 jours de congé. Même en allant vite, ce n’est pas vraiment faisable, moins encore avec des cavaliers débutants.
Après un peu moins d’une heure, nous nous arrêtons dans le lit d’une source pour vérifier que tout aille bien, que tout le monde soit confortable sur sa selle. On a même bu un peu dans la rivière. Toujours étonnant de voir ces flaques de verdure au milieu des cailloux.
Après cette petite pause nous sommes repartis dans les hauteurs, repassant par les endroits que nous avions visités lors de notre premier passage l’année dernière. Tout a bien changé avec le tremblement de terre. De gros blocs de roches se sont détachés et ont détruits l’espace vert sur lequel nous avions dormi. Heureusement nous dit Osvaldo, il n’y avait pas de campement ici cette nuit là. En effet, cavaliers, tentes et chevaux auraient été aplatis…
Après pas loin de 6h à cheval, nous arrivons à la Laguna del Atuel. Superbe bleu turquoise, et encore un petit passage difficile avant d’arriver au campement.
Encore la rivière à traverser, et nous arrivons à l’endroit où nous allons planter les tentes, à l’abri du vent. Osvaldo se met directement à allumer le feu pour préparer le maté de fin de journée, et de notre côté nous préparons le camp. Sacs de couchage chauds, doudounes, et comme matelas, les peaux de moutons de nos selles. Ça donne une odeur un peu forte dans les tentes, mais on n’a pas trouvé mieux en bivouac comme matelas et isolation contre le froid.
Prêts pour une nouvelle nuit à 3000 m…
Cou cou Sandrine !
Quelle balade, j´adore. Je faisais mes promenades à cheval quand j´étais jeune 🙂
À plus et bon week-end
Elisa, Argentine