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Après toute une année de soins à la vigne, d’inquiétude pour le gel, de stress à la vue des orages, enfin, voilà venu le temps des vendanges. En se levant tôt, le soleil rasant offre une belle lumière pour immortaliser la récolte 2013.
28 jeudi Mar 2013
Posted Bodega, En Argentine, expat, Expatriation, famille, Vie quotidienne
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Après toute une année de soins à la vigne, d’inquiétude pour le gel, de stress à la vue des orages, enfin, voilà venu le temps des vendanges. En se levant tôt, le soleil rasant offre une belle lumière pour immortaliser la récolte 2013.
15 vendredi Fév 2013
Posted amis, Bodega, En Argentine, expat, Expatriation, famille
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Les vendanges sont pour bientôt à la finca de San Carlos. Depuis quelques semaines nous avions préparé une sortie avec Ched pour aller prendre quelques photos. Les blancs sont bientôt prêts, et il a profité de prendre des échantillons de baies pour réaliser des analyses.
Une stagiaire venue de Suisse qui sera là jusqu’à la fin des vendanges faisait sa première sortie à la propriété. Comme elle et Che ne travaillent pas de la même façon, ils vont réaliser les prélèvements selon les deux méthodes.
C’est très intéressant de les entendre échanger et commenter les différentes méthodes et processus de culture. Si la base est relativement identiques, les spécificités climatiques de chaque zone entraînent des différentes notables.
A midi nous sommes partis au Manzano Historico pour manger. Nous sommes passés au milieu des nombreuses propriétés vinicoles du Valle de Uco, ce qui permet de voir l’état des vignes et de repérer certaines spécificités. Sur une zone relativement réduites, les aléas climatiques ne touchent pas tout le monde de la même façon.
De retour à San Rafael, le coucher de soleil sur les montagnes du Valle Grande était magnifique, et la lune discrète pouvait tout juste se repérer à travers les nuages…
26 samedi Nov 2011
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inQuand j’étais passée voir Patrick dans son nouvel appartement de Buenos Aires, je lui ai apporté un petit Malbec de la famille. En échange, j’ai eu droit à une bouteille limitée que j’ai ramenée dans les bagages. Pour la déguster il fallait inviter Ched, le spécialiste de la famille. Et pour accompagner le tout, quoi de mieux qu’une belle entraña aux morilles (c’est un message absolument pas caché, mais je n’ai plus de morilles à la maison ! Et plus d’ovomaltine non plus)…
Un poil plus long en bouche aurait été encore mieux (le vin, pas les morilles…)
25 mercredi Mai 2011
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…et cette année je fête mon anniversaire ici. Comme je ne suis pas fan de sorties au resto et que j’aime tout autant être tranquille à la maison, nous avons eu un repas de fête chez mes parents. Encore un point positif quand on vit loin, on peut faire des caprices sur le menu.
En entrée, un bon petit foie gras, miam. Je sais les oies, le gavage et toussa, moi je préfère ne pas y penser, ce serait tout de même dommage de se priver de quelque chose d’aussi bon. Surtout avec un peu de sel de Guérande à la truffe et arrosé d’un vin doux d’Argentine…de la famille forcément.
Pour que la viande ne nous manque pas trop, nous avons ensuite eu une bonne côte de bœuf, elle aussi agrémentée d’un bon vin de la cave familiale, le fameux Kumbre. On ne l’ouvre que pour les grandes occasions, c’est un vin de garde…qu’on n’arrive finalement pas à garder. Assemblage de Malbec et Cabernet Sauvignon élevé en barriques de chêne français neuves, il est proprement à tomber par terre….
Franchement, pourquoi aller au restaurant alors que tout est tellement meilleur à la maison !
16 samedi Avr 2011
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inOn a à nouveau de la visite. Silvano et Stéphanie, de passage en Argentine, ont poussé jusqu’à San Rafael pour connaître la région de Mendoza, ou plutôt ce qui peut se faire sur un passage éclair de deux jours.
Après les avoir récupérés mardi matin à la gare routière, je les ai emmenés visiter la bodega de la famille, où ils ont pu tester le rosé Jean Rivier 2011 pas encore terminé. Prometteur, avec des parfums de pamplemousse, on se réjouit de déboucher la première bouteille…
Nous sommes ensuite passés au sous-sol pour qu’ils voient la salle des barriques, dans lesquelles dorment les futurs grands crus ! C’est là que se préparent les vins qui seront vendus comme cépages simples ou en assemblage.
Avant de partir faire l’excursion du jour, nous nous arrêtons chez Lautaro pour acheter l’apéro. Fromage de chèvre, tapenade provençale, tout cela ira parfaitement avec les petits biscuits au sésame que j’embarque. C’est parti pour le désormais classique tour au pied du Cerro Diamante. Une fois n’est pas coutume, on ne fera pas un asado à midi parce que c’est prévu pour le soir, mais il y a des empanadas maison, que j’ai préparées la veille.
J’ai vite compris que Stéphanie était la paparazzi de la journée.
Après nous être arrêtés sur une lomita pour qu’ils profitent de la vue sur la Cordillère, nous reprenons la route en direction du volcan Cerro Diamante.
Après le pique-nique devant le lac, nous partons pour le volcan Diamante. Nous devons ouvrir un portail pour y accéder, ça c’est nouveau. Il est heureusement sans cadenas, ce qui se comprend au final, les antennes du cerro devant certainement être entretenues de temps en temps, et l’accès doit être conservé.
Nous montons un petit bout avec la voiture, puis nous continuons à pied. La montée en 4×4 n’est pas évidente, et la vue est splendide après une petite marche de 30 minutes.
Le lac est désespérément bas, mais la vue en vaut tout de même la peine. Nous attendons un moment pour voir des condors, deux passent mais trèèèèès haut ! Et nous nous faisons déloger par le vent qui se lève.
Poussés par le vent nous descendons récupérer la voiture et nous rentrons vers le cañon del Atuel en passant par le lac Nihuil. Là aussi le niveau est bien bas, nous espérons tous beaucoup de neige pour la saison d’hiver. Il faudra avoir de quoi remplir les barrages au printemps !
A la descente du cañon nous trouvons rapidement le hibou.
Dernier mirador de la balade, nous arrivons au-dessus du lac du Valle Grande. A contre jour, le Submarino est étonnant…
Stéphanie en profite pour prendre la pose, la même dans chaque pays, à chaque endroit qui leur plaît.
De retour à la maison, nous marchons un moment au bord de la rivière avec Daniel qui a « tenu compagnie » aux ouvriers toute la journée. Le soir Patrick et Sandra viennent manger une grillade avec sauce aux morilles (importées). Pas de chance, la pluie nous attrape, heureusement pas trop fort. Un simple plat sur la viande pour ne pas mouiller les braises non plus et ça ira.
PS : par flemme je n’ai pas pris mon appareil, et du coup toutes ces jolies photos sont de Silvano et Stéphanie !
26 dimanche Sep 2010
Posted amis, Bodega, Bosque Aéreo Euca, En Argentine, expat, Expatriation
inBientôt deux ans que nous sommes en Argentine, mais surtout une année que le parc est ouvert ! Le 26 septembre 2009 le Bosque Aéreo Euca fêtait son inauguration à San Rafael. Nous n’avions pas eu de chance avec le temps, et l’histoire s’est répétée pour le premier anniversaire. Cependant, un peu plus connus que l’année dernière, le public était plus nombreux. plus de 200 personnes sont venues, 130 ont pu jouer dans les arbres pour connaître notre activité.
Au fil des mois, nous avons fait la promotion du parc, au niveau local et national. Radio, télé, journaux…Une fréquentation en augmentation constante nous montrait que nous étions sur la bonne voie. Nous avons aussi remarqué qu’après avoir été recommandés par la famille et les amis, peu à peu les gens arrivaient de la part de divers hôtels et autres prestataires, que nous ne connaissions même pas. Ce premier anniversaire a été organisé pour, entre autre, donner l’occasion à ces personnes de venir connaître ce qu’elles recommandaient.
Lis avait préparé des toasts, empanadas et brochettes de fruits. Les jeux étaient gratuits pour les invités et leurs collaborateurs et amis. Nous avions appelé du renfort au niveau des guides, Sofia, Luciana, Magui et Flor, Boris, Eber, et Daniel étaient aussi de la fête. Nous avions ainsi avec Daniel du temps à consacrer à nos invités.
Nous avons créé un petit bracelet en silicone pour le parc, ces petites choses font fureur en ce moment chez les enfants et les ados. Nous sommes sauf erreur les premiers du Valle Grande avec ça. Et les meilleurs vendeurs vont être nos neveux…
Même le comptable, en visite, est monté dans les arbres. Sa femme doit encore venir…
Les photos ont été prises en début d’après-midi, et c’est pour ça qu’il fait si beau. En cours de route le ciel s’est couvert, et nous avons même eu quelques gouttes de pluie, heureusement pas de quoi décourager les personnes présentes. Nous avons organisé un tirage au sort avec 4 prix. 3 ont été remportés par des amis, si on avait voulu le faire on n’aurait pas réussi. Le neveu du secrétaire de la cave a gagné le panier garni de Lautaro et son Secreto, Julio a remporté un repas suisse à La Carmelita, un carton de vin de la Bodega est parti à une inconnue, et c’est une amie de Sofia qui a reçu un pass annuel au parc.
Il ne nous reste plus qu’à exploiter les retombées de l’évènement. Nous recevons en ce moment de nombreux groupes scolaires, ce qui nous permet de bien organiser le travail. Le tourisme individuel par contre peine à venir. Il sera bien temps en décembre.
30 lundi Août 2010
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inLa pub ça coûte super cher. Et on ne parle pas des articles dédiés dans des revues ou journaux, là les prix s’envolent complètement. Mammut Buenos Aires nous a cependant dégoté une nota dans une revue cotée de Buenos Aires. Le prix, deux jours à San Rafael pour le journaliste. Il était prévu que l’article parle du Bosque Aéreo Euca et de la marque Mammut. Il nous est venu à l’esprit de faire quelque chose de bien plus complet, en association avec la Bodega Jean Rivier et La Carmelita. Un genre de « swiss touch » à San Rafael. On verra ce qu’il en ressort. Toujours est-il que lundi était la journée de show pour épater le monsieur.
Le matin nous sommes allés le chercher à la gare routière et nous l’avons amené à l’hôtel, prendre un petit café et déposer ses affaires. Nous sommes ensuite passés chercher Marcel, un saut à la boucherie, la boulangerie, et départ ! Il a fallu persuader Gustavo qui se faisait désirer, mais devant une queue de 30 personnes pour obtenir une petite signature dans une administration locale, il s’est résigné et Daniel est parti le chercher. Organisation des véhicules, Marcel et moi dans la Isuzu, Daniel, Nicole, Gustavo et « Chino » dans la Toyota. Cap sur le Nihuil, en passant par le lac du Valle Grande et le Cañon del Atuel.
Dans le Cañon del Atuel, alors que notre periodista fait des photos de cailloux, nous aurons la chance de voir un adulte et son petit (tout est relatif), découvrant ainsi un possible nid.
Après le Cañon on arrive enfin dans le vif du sujet, les dunes du Nihuil. On a de la chance avec le temps, il fait un poil frais mais beau. La perturbation est prévue pour le jour suivant. A la première grosse descente, Chino demandera à descendre pour faire des photos…Really ? Ou une petite angoisse avant que la camionnette se mette à 30° ?
Il commence à se faire tard et tout le monde a faim. Nous partons à la recherche d’un coin pique-nique, les deux camionnettes reliées en radio. Dans une rivière à sec nous faisons le feu et nous sortons l’apéro, offert par le Secreto de Lautaro.
Au dessert, Gustavo nous a amené des glaces, qui ont moyennement supporté le transport dans les dunes. Elles ne sont pas fondues, par contre les petits pots ont subi quelques revers…
Après le repas, pour la digestion, Marcel propose de monter le Cerro Nihuil. C’est parti ! Il faut avant de s’y attaquer regonfler les pneus que nous avions dégonflés pour rouler dans le sable des dunes. Une montée bien abrupte, de la pierre pure, et Nicole préfèrera descendre et terminer à pied !
A la descente, nous passons le long du lac Nihuil pour entrer dans le village du même nom. Nous voulions rentrer par la Cuesta de los Terneros, une alternative à la route goudronnée mais il se fait tard et nous sommes tous crevés. Retour à la maison donc, puis une bonne fondue à La Carmelita pour couronner cette chouette journée.
Demain journée de travail, présentation du parc à Chino et notre premier grand groupe scolaire dans le parc !
16 dimanche Mai 2010
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inL’année passée c’était le 25 avril, vous vous souvenez ? Un peu plus tard cette année, mais nous avons remis ça bien entendu. Il faisait froid en ce 15 mai, et nous avons mangé avec les doudounes, mais l’ambiance n’en était pas moins chaleureuse. La bodega Jean Rivier fêtait en ce 15 avril la fin d’une nouvelle récolte, à nouveau excellente tant au point de vue qualité que quantité.
Pour l’occasion, Ched avait préparé au sous-sol une dégustation verticale. C’est à dire qu’il y avait 8 vins, du même cépage et tous élevés en fût de chêne, mais de 8 années différentes, de 1991 à 2007. Intéressant de voir comment vieillissent les crus, certains anciens millésimes conservent plus de corps que d’autres…Alors que la constante est bien le lieu et les conditions de conservation…Tout le reste varie, la température de l’année en question, la quantité de pluie, l’ensoleillement…Où on voit bien que l’œnologie est loin d’être une science exacte…
J'ai beau essayer, je n'arrive jamais à cracher le nectar dans le petit seau, je finis toujours par le boire...
Pendant ce temps dehors se préparaient des choses sérieuses…
Il y a beaucoup de viande, mais il y avait aussi beaucoup de monde…Tous les employés de la cave, les familles, et les partenaires principaux de la bodega.
Après la partie gastronomique venait la partie culturelle. L’année dernière, Tomas et son petit-fils Martin avaient fait danser tout le monde avec leurs accordéons. Cette année, de nouveaux musiciens entrent en scène ! Magdalena a commencé les cours de guitare il y a 3 mois, et avait préparé 2 chansons pour ce jour-là, en duo avec sa tante…moi !!!
Pas simple de s’adapter à ses partitions ! Elle n’apprend pas encore les notes, mais des accords écrits à la main ou encore les numéros des casiers du manche de la guitare, notés sur des traits représentant les cordes…Avantage, l’élève est tout de suite capable de jouer un morceau. Inconvénient, pas facile de jouer avec un autre instrument…J’ai du retranscrire ces données en « chino basico » selon les dires de Magui, pour pouvoir jouer ensuite avec elle. Nous avions répété une demi-heure chez elle juste avant le concert, au vu de quoi notre prestation peut être qualifiée de recevable.
Je n’avais pas joué depuis le mariage de Cristian et Sophie, c’est dire que ça date. La vitesse met du temps à revenir, mais si on trouve de jolis morceaux à jouer ensemble avec Magui, je pense que tout va se remettre en place…C’est un peu comme le vélo finalement…Elle a de l’oreille, c’est bon signe, et arrive à se recaler quand elle se perd ou à m’attraper au vol si je joue sans elle…
Ensuite, j’ai joué 4 pièces avec Tomas à l’accordéon, et la répétition aura été encore plus sommaire qu’avec Magui. Mais on s’en est sortis, avec un orgue qui faisait automatiquement un accompagnement sous nos mélodies…Pendant la préparation, Marcel nous a refait une démo, comme l’année passée !
Nous n’avons pas de photo de la prestation de Tomas avec son petit-fils, le photographe officiel ayant quitté la salle pour venir au Valle Grande ouvrir le parc-aventure.
P.S aux participants de la photo du mois : ceci explique en partie mon retard dans la publication de la photo du 15 mai !
23 mardi Fév 2010
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inC’est à mon tour d’avoir un petit w-e en milieu de semaine ! Annette, Ilario et les enfants sont arrivés mercredi passé, et avec le parc-aventure on a bien du mal à trouver un moment pour passer du temps avec eux. Du temps sans être crevés on veut dire…
Daniel est parti avec eux samedi et dimanche en campamento, ils avaient été à Las Aucas, où nous avions déjà passé une journée avec Julien l’année passée. Pendant ce temps-là, je restais aux commandes du parc, avec un « petit » groupe de 45 ados le dimanche matin, pour se mettre en jambe.
De mon côté, je suis partie avec la famille des Cheds et celle des Mariols mardi midi, direction El Manzano Historico. Nico était aussi de la fête, et nous nous réjouissions d’avance d’un nouveau campamento d’anthologie avec Momon, qui n’a jamais de chance avec la météo. Ça se présentait bien d’ailleurs, temps couvert à San Carlos où nous devions passer le chercher, alors qu’à San Rafael le temps était radieux. Quelques sandwiches de miga chez Cecilia avant de partir, derniers préparatifs dans les voitures, et en route !
Ched était à la finca, comme tous les mardis, surtout que les vendanges commencent le 25 février, donc il fallait faire les derniers préparatifs. Nous avons fait halte à San Carlos, et nous avons fait quelques tests personnels sur les grappes. Il faut être certains que ce sera bon !
Nous avons aussi eu droit à une démo de l’acquisition de l’année dernière, un super tracteur qui aura bien plut aux enfants.
Nous sommes ensuite partis pour le Manzano Historico, où passa le Général San Martin en 1823. Il se serait mis à l’ombre sous un pommier, ce qui donna son nom à ce village. Nous étions déjà passés par là avec François et les parapentistes l’année dernière, et le puesto où nous avions dormi était toujours disponible. Feu de camp, montage des tentes, et bien sûr asado !
La soirée a été un peu agitée, et il n’a pas été simple de s’endormir entre les enfants remontés à bloc et Ched qui les relançaient dès qu’ils montraient des signes de fatigue…En plus c’était l’anniversaire de Camille ! Le lendemain matin, nous avions des petits yeux autour du feu où chauffait la bouilloire de campo avec l’eau du maté.
25 samedi Avr 2009
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inAujourd’hui nous fêtons la fin de la récolte à la bodega Jean Rivier. Après avec fêté le week-end dernier dans la propriété de San Carlos avec les récolteurs, Ched a organisé un asado « como la gente » à la bodega. Une grande table a été dressée dans le local principal pour accueillir les employés et les familles.
Les dernières fêtes des vendanges que j’avais faites c’était à Russin, et le repas était rarement mieux qu’un hot-dog sec ou une raclette trop grasse. Mais l’ambiance y était. J’ai vu qu’ici aussi, même si toute la ville ne s’en est pas mêlée.
Je me souviens d’ailleurs d’une fois où nous avions décidé que je serais la responsable du groupe et que je ne boirais pas. Notez qu’aller à une fête des vendanges en buvant du jus d’orange, c’est moins divertissant qu’avec le vin nouveau, mais il faut bien que quelqu’un s’y colle. Ce jour là, c’était donc moi. Bien dans l’ambiance tout de même au moment de danser, je suis montée comme tout le monde sur les tables pour me trémousser, jusqu’à ce que l’une d’elle cède (je tiens à dire que je n’étais pas seule dessus). Et bien sûr ma jambe est restée dessous. Résumé de la situation : une éclopée tout à fait sobre mais physiquement incapable de conduire, et 3 fêtards dans un état à faire paniquer un alcootest. Il a quand même bien fallu rentrer à la maison (oui c’est pas bien), et comme prévu les contrôles d’alcoolémie agrémentaient le chemin. Nous nous sommes faits arrêter, morts de rire et en train d’essayer de boucler notre ceinture, par un policier très complaisant qui a eu la bonté de nous trouver sympathiques et de nous laisser partir. Ça ne doit pas arriver beaucoup de fois dans une vie d’automobiliste une veine pareille. Pour cette version argentine et familiale ça va, on habite à 200 mètres, on devrait s’en sortir.
Les chorizos c’était pour l’entrée, après nous sommes passés aux choses sérieuses. Matambre, costillar et vacío, que du bon. Quelques petites salades pour accompagner tout ça, et bien sûr une ou deux (à peine plus) bouteilles de vin pour arroser l’évènement.
Avant le dessert, Marcel est allé chercher l’accordéon de Tomasito, le plus ancien employé de la bodega.
Ce n’était pas une surprise pour le musicien de la cave qui avait pour l’occasion coaché Martín, son petit-fils. Ils ont préparé 4 pièces musicales à présenter lors de la fête, et tout le monde ou presque a logiquement fini par danser.
Après toutes ces émotions, chacun est finalement rentré, repus et content du moment passé en excellente compagnie. Une petite sieste s’est très rapidement imposée au retour à la maison, avant de se remettre au boulot, parce que pour nous c’est pas l’tout, mais il faut que ça avance. En plus mardi je donne mon premier cours de français toute seule comme une grande.