Daniel se demandait depuis quelque temps si vendre ou ne pas vendre son paramoteur…Après la journée d’hier je pense qu’il ne va pas vendre. Nous sommes partis vers midi avec Mercedes et Javier, embarquant les buggys, les voiles, et le pique-nique. L’idée était de trouver un terrain de jeu proche du Nihuil, c’est maintenant chose faite. En une heure, de la maison, nous pouvons accéder à une superbe étendue parfaitement plane pour pratiquer kite-buggy, paramoteur et parapente.
A peine arrivés, déballage du matos et pique-nique. Les choses sérieuses ont ensuite commencé, Daniel faisant son premier décollage.
Reprise de contact
Un poil scabreux sur le départ, mais en vol tout se passe bien. Après quasi deux ans sans voler avec l’engin, pas tout simple de reprendre la main.
Terminé le silence du Nihuil!
Passage bas
Pendant ce temps avec Mercedes on profite du paysage.
La Cordillère est dégagée, mais loiiin!
Daniel s’amuse à déranger les gentils touristes en 4×4.
Un 4x4 qui se demande ce qu'est ce drôle d'oiseau
Pourtant en couple avec LE biplaceur et moniteur de parapente de San Rafael, Mercedes n’a encore jamais eu l’occasion de gonfler une voile. Quand on dit que les cordonniers sont les plus mal chaussés, ça se vérifie partout…
Contente !
Droite-gauche, pas toujours facile
J’ai moi-même essayé de gonfler la voile de Mercedes, une Gradient. Malgré l’âge de la bête, elle est impressionnante de légèreté par rapport à mon Alpha 2. Alors que le vent se renforce et que les thermiques se mettent en place, on range les grandes voiles de para et on sort les kites et les buggys.
Daniel avec 7 m2
Ce premier spot n’est pas parfait, et il faut rester sur la piste pour ne pas se faire freiner par les petites plantes qui poussent sur la saline. Rouler droit, et ne pas laisser tomber la voile sous réserve de devoir tricoter un moment pour la relever, une fois toutes les suspentes bien prises dans ces petites branches. Du coup, Mercedes et moi ne prendrons pas de risque, un petit maté et une sieste ça va tout seul…
Cap à l'ouest
Javier a bien pris la main
Pendant qu’il était en l’air, Daniel a repéré un endroit qui avait l’air bien plus commode pour le buggy. Javier et lui sont donc partis en exploration pour confirmer, et nous avons décidé à leur retour de changer de place. À peine plus loin, un salitral propre et plat, c’est reparti, buggy, parapente et paramoteur.
Ca commence à venir pour Mercedes !
Allé hop, c'est parti pour moi aussi!
Dans le fond, les premiers volcans qui annoncent la Payunia, au sud
Daniel, de nouveau en l’air, profite de faire quelques photos aériennes…
La nouvelle place de jeu
La côte Sud du lac Nihuil
Pendant son vol, Daniel repère un puestero qui s’approche de notre « base » à cheval. Il vient nous l’annoncer et on ne sait pas trop ce qui nous attend. Va-t-on se faire gronder ? Il faut dire que le jeu préféré du pilote a été de passer au-dessus des vaches qui, à cause du traumatisme, risquent de rester quelques jours sans donner de lait, hihi…
En fait pas du tout, seule la curiosité amène Juan vers nous. Après avoir discuté un moment, nous prenons la décision de ranger les affaires. Daniel suivra la piste en vol jusqu’à rester sans essence ou ne plus se voir les mains, et nous le suivrons avec la camionnette. Quelques belles photos de coucher de soleil, et c’est parti.
Le Sosneado, au pied duquel se trouvent les thermes auxquels nous sommes allés plus d'une fois
Le Cerro Leñas
Une fois en route, Javier et Mercedes s’amuseront de ma conduite « à la Daniel » dans les pistes. Lui est d’ailleurs juste au-dessus de nous, et c’est pile avant le noir total qu’il décide de se poser derrière la voiture.
Heureusement que la voiture a des phares
De retour à la maison, exténués mais contents, nous sommes invités à l’anniversaire de Julio. Honnêtement nous sommes crevés, mais la famille est là et on ne peut pas refuser l’invitation. Après une ventrée d’empanadas, les discussions s’articulent entre autres autour du mariage gay, récemment adopté par la législation locale. Intéressant d’avoir leur avis sur la question, très réfléchie au demeurant. Nous les laissons ensuite en famille pour aller au lit, à rêver de la prochaine sortie, certainement la semaine qui vient étant donné que, YOUPI, nous n’avons pas de groupe lundi ni mardi !